TDAH chez l’adulte


Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurologique qui entraîne des difficultés de concentration, de comportements (bouge sans cesse) et d’impulsivité.

Le TDAH à l’âge adulte :

Depuis la sortie en mai 2013 du DSM-5 (manuel de référence utilisé en Amérique du nord pour l’établissement d’un diagnostic en santé mentale), le diagnostic de TDAH chez l’adulte est mieux défini, y détaillant pour la première fois des critères diagnostics spécifiques pour l’adulte. Les conséquences du TDAH chez l’adulte se manifestent principalement par des difficultés à se concentrer durant une journée de travail complète, de multiples oublis, une certaine impulsivité, un manque d’organisation, un manque de planification et une gestion difficile des activités quotidiennes. Des études récentes suggèrent que le TDAH a une forte composante génétique.


On reconnaît à ce jour trois types de TDAH :

1) Avec prédominance inattentive
2) Avec prédominance hyperactive/impulsive
3) Mixte (combinaison d’inattention et d’hyperactivité/impulsivité)

 

Chacun des types ont leurs particularités et les interventions peuvent s’avérer différentes d’une personne à l’autre. Il est donc important de faire une évaluation approfondie des difficultés et des forces de la personne souffrant d’un TDAH avant de mettre en place des interventions au quotidien.

Le TDAH chez les enfants et les adolescents :

Les symptômes qu’on observe le plus souvent chez l’enfant présentant un TDAH sont l’agitation, la distraction, les oublis ainsi qu’une difficulté importante à s’organiser. Venant altérer avec le fonctionnement quotidien de l’enfant, ces symptômes récurrents ont différents impacts, pouvant mener, entre autre, à des difficultés d’apprentissage, des difficultés relationnelles, une démotivation au plan scolaire et même de l’anxiété. Les parents de ces enfants ont souvent l’impression de répéter en vain les mêmes consignes sans que celles-ci en viennent à être intégrées. Parvenu à l’adolescence, on remarque chez le jeune l’apparition de conduites à risque en lien avec l’impulsivité et le manque d’inhibition présentés, un risque de consommation accru ainsi qu’un désintérêt scolaire et un manque de confiance en raison des échecs répétés. Il est donc important de s’assurer d’une évaluation rigoureuse permettant de conclure à la présence ou non d’un tel trouble afin de pouvoir intervenir de façon précoce.

Si j’ai un TDAH, faut-il absolument que je prenne de la médication ?

La prise de médicaments pour réduire les symptômes du TDAH n’est pas obligatoire et à elle seule ne règle pas tout. Les personnes atteintes d’un TDAH peuvent avoir recours à des stratégies de compensation pour contrebalancer leurs difficultés. La décision de prendre de la médication reste une décision personnelle, toutefois le neuropsychologue ou le psychologue peut vous guider dans cette prise de décision.